Se ressourcer ? Délicieuse idée ! Il se sentait bien crasseux...
Cessant de faire de l'esprit, le manque d'air supplantant son ironie cassante, il tenta de crever surface... Car de toute évidence il avait eu le temps de couler ; la voix spectrale ne lui ayant pas attribué liberté de mouvement avant.
Comme un dément il battit des mains et des jambes afin d'atteindre la surface. L'effort lui fit passer les effets de la drogues à un second degré d'importance.
Il se sauva finalement... Mais était si essoufflé qu'il manqua de s'étouffer. Le plus étonnant pour lui ne fut pas de constater enfin la beauté du lieu, mais de trouver un homme sur la berge qui ne faisait pas mine de bouger. Comme s'il s'agissait d'une statue, la silhouette resta immobile alors que Cob suait sang et eau pour atteindre la barge. Ses vêtements étaient alors comme une camisole qui s'acharnait à l'entraver. Pourtant, encore une fois, il parvint à se sauver, rejoignant enfin un sol à peux près dur (boueux, mais il n'était pas prêt à chipoter).
L'homme en noir consentit enfin à bouger, s'approchant... Et lui jetant sans préambule une tunique semblable à la sienne, sec. Ce fut ce dernier argument qui conquit Cob... Qui se changea immédiatement, ne pouvant pas vraiment parler, ni raisonner sur quelconque affaire de pudeur... Son cerveau était paralysé par la drogue, l'adrénaline, la peur, le froid, et la stupéfaction !